Le pain blanc (la baguette, par exemple) contient 30 à 35 g d’eau, 7 g de protéines, 55 g de glucides (sucres lents), moins de 2 g de lipides (graisses). Actuellement nous consommons en France environ 160 g de pain par jour et par personne. Les nutritionnistes préconisent d’en consommer 300 g pour recevoir les principaux éléments nutritifs nécessaires à notre entretien : protéines, glucides, lipides, vitamines B1, B2, B6, B8, PP, E, sels minéraux, calcium, phosphore, magnésium, potassium.
300 g de pain représentent un tiers de nos besoins quotidiens. Et, s’il ne suffit pas à lui seul à combler la totalité de nos besoins, il y contribue largement.
Les protéines du pain ne sont pas directement assimilables par l’organisme car elles manquent de lysine, un acide aminé indispensable à leur transformation. La lysine est très présente dans les laitages (yaourt, fromage, lait).
Les lipides sont presque absents puisque concentrés dans le germe, éliminé lors de la mouture (0,8 % dans le pain blanc, 1,2 % dans le pain de seigle). Ils sont pourvoyeurs de « bon » cholestérol. La mauvaise réputation accusant le pain de faire grossir est plutôt due aux matières grasses dont on le tartine.
Les glucides du pain sont pourvoyeurs d’énergie, grâce à leur richesse en amidon, sucres complexes, et utiles en cas d’effort. C’est un coupe-faim naturel.
Le pain contient des fibres nécessaires au bon fonctionnement intestinal. Particulièrement le pain complet puisque sa principale source de fibres est l’enveloppe.